Reportage

Jean Detheux, grand artiste liégeois.

Il vit au Canada depuis plus de 30 ans et y poursuit une carrière digne d’un « grand maître».

On va souvent chercher des artistes hors de nos frontières. On ignore superbement les nôtres. On n’en parle pas assez. Quand ils sont bons c’est triste et quant, en plus, ils font « une carrière » hors de nos frontières, c’est intolérable. Jean Detheux est de ceux-là.

Il y a 3 mois, le Mamac (Musée d’art moderne et d’art contemporain) présentait, dans sa galerie « Artiste du mois », un artiste de chez nous, Jean Detheux. Il n’y a eu, à son sujet, pas la moindre ligne dans un journal de la place ou national.

Vraiment dommage. Alors qu’au même moment Liège devenait (rétro Picasso oblige) une sorte de métropole artistique. Oui mais, c’était pour Picasso qui est mort d’ailleurs. Alors les autres, vous comprenez…, pourtant, c’était le moment de parler art, artistes, d’en faire découvrir.

C’est par le site Internet du Mamac que nous avons découvert Jean Detheux. Nous avons aimé. C’est tout. C’est suffisant pour qu’on en parle.

C’est un artiste qui a connu plusieurs périodes. La première, comme il l'a défini lui-même, c’est l’art physique. La deuxième, c’est l’art sur la toile, le web, la machine ordinateur, pour cause de problèmes d’allergies. La 3ème ce sont les films d’animation. Et entre tout cela il a également été une vedette au CPL de Liège et encore pilote de rallye et aussi professeur dans de grandes écoles d’art au Canada et aux Etats-Unis comme notamment à la New York University, à la "Parsons School of Design" mais surtout à la New York Studio School of Drawing, Painting and Sculpture.

Tout au long de l’article, nous vous ferons découvrir son art, comment il le vit. C’est vraiment un artiste hors du commun, comme son histoire, comme son discours et sa philosophie. En fin d’article  vous trouverez tous les liens Internet vous permettant de le découvrir encore un peu mieux. 


Le chat: 

Dessin fait au stylo à bille, en 1976.

Mon grand père maternel, Lambert Lognard. On l'appellait "Peuket" en wallon, mais je ne sais pas ce que ça veut dire, ni même si cela s'écrit ainsi.

J'aimais beaucoup mon grand père, c'était un type extraordinaire, vraiment plein d'humour, personne ne pouvait résister à ses blagues
 

Immigré pour cause de pacifisme.

Jean Detheux est né à Liège en 1946 a vécu à Bressoux puis à Herstal.. Aujourd’hui il habite dans un petit village, Mc Donald’s Corners, situé dans une très belle région, de lacs et de rivières, encore sauvage et à une heure de route à l’ouest d’Ottawa, au Canada. Avec son épouse Carol Porteous (Canadienne pure souche) et ses 2 enfants, Yolande (12 ans) et Georges (3 ans et demi) dans une maison qui date de 1850. Il cultive ses terres (pendant la saison qui dure 3 mois) pour s’approvisionner pendant pratiquement toute une année. Il fait son vin (avec des jus de raisins frais,non concentré, achetés en France, Italie, Allemagne, Autriche et Hongrie) ainsi que sa bière avec différentes sortes d’orges maltés. Il cultive aussi 5 variétés de houblon. Tout ça pour vous situer un personnage hors du commun. Mais ce n’est pas tout 


De gauche à droite et de haut en bas: la maison de Jean Detheux dans l'Ontario; avec son petit Georges sur les bras et avec son épouse Carol il y a quelques années.
« Je ne pouvais pas accepter de faire mon service militaire » nous a-t-il confié « d’ailleurs je n’aime pas les uniformes. La seule chose que je pouvais faire pour ne pas aller en prison (à cette époque, on y allait encore si on décidait de déserter, le statut d’objecteur de conscience n’étant pas encore reconnu NDLR) c’était de m’expatrier et de vivre à l’étranger jusqu’à l’âge de 30 ans.. C’est ce que j’ai fait. J’avais pensé à l’Espagne, mais c’était le régime franquiste où j’aurais sûrement eu des ennuis parce que je n’aurais pas su fermer ma gueule. Alors je me suis décidé pour le Canada. »

Il n’oublie pas notre « Aca ».

Jean Detheux, élève de notre Académie royale des Beaux-Arts, en a gardé un souvenir que l’on peut qualifier d’assez exceptionnel. Il y a fait ses premières armes de 1963 à 1970. Ce qu’il en dit : « C’était un endroit absolument fantastique. En quelques années j’y suis passé d’une existence que je qualifierai d’animale à une autre, le début d’une vie intérieure. C’était une école excellente avec des professeurs de très haut niveau. Je peux les comparer à ce que j’ai connu dans des écoles de renommée internationale où j’ai moi-même enseigné. 
Photo prise lors de la Saint-Nicolas célébrée par les étudiants de l'Académie de Beaux-Arts.
Il y avait à l’ACA, un professeur extraordinaire, celui à qui beaucoup d’entre nous - ses étudiants - doivent beaucoup. Joseph Louis. C’était un artiste exceptionnel mais aussi un pédagogue de génie, je n’exagère pas. Et 30 ans plus tard, en tant qu’artiste et professeur, je m’aperçois que je ne fais que continuer ce que Joseph Louis m’a aidé à démarrer. Je crois que s’il avait vécu dans un environnement moins « insulaire » que Liège à cette époque (c’est malheureusement toujours le cas NDLR), il jouirait d’une réputation énorme.

Tout mon travail a toujours été fait en relation avec le monde visible, ou plus exactement, en relation avec ma perception du monde visible. C’est en cela que l’enseignement de Louis était exceptionnel. Il nous poussait à croire en notre « petite musique » ce que, plus tard, j’ai cru comprendre comme étant une croyance profonde en soit, et en l’autre. De ce point de vue il n’existe pas de sujet « pauvre ». Tout est ouverture potentielle sur une transcendance - une transcendance dans l’immanence - et cette faculté de transcendance nous la possédons tous. L’art est là comme un moyen privilégié pour nous en donner le goût et l’accès…Cette approche nous force à regarder en nous et à y trouver cette petite musique que nul ne peut nous donner, nous devons la trouver par et pour nous même. » 


Voici la première image d'un groupe de huit qui a démarré à partir d'une photo d'un poisson tropical. La série au complet peut être vue ici:http://www.perth.igs.net/~jcydp

/HTML/Group_a.html

Cette série a été transformée en un petit film d'animation visible ici

:http://www.vudici.net/movies/Fish/fish.html
 
Voici la dix-septième image d'un groupe de dix-huit qui a démarré à partir d'un simple dessin numérique, en noir et blanc. La série au complet peut être vue ici:

http://www.perth.igs.net/~jcydp

/HTML/Group_b.html
et
http://www.perth.igs.net/~jcydp

/HTML/CPgroupe_2.html

Cette série a été transformée en un petit film d'animation visible ici:

http://www.vudici.net/

movies/CP_1/CP_1.html
 

Ici Jean Detheux laisse bien augurer de ce qui va advenir de son nouveau style, c’est-à-dire de son travail artistique sur ordinateur. Il nous donne également une excellente leçon sur ce qu’est l’art tout court, comment on peut le percevoir. C’est juste une question personnelle finalement et c’est bien ainsi. Mais que serait un monde où l’art (sous n’importe quelle forme) serait absent ?

Térébenthine, vernis interdits …Terminés les pinceaux. Il se tourne vers l’ordinateur.

Comme il nous l'a expliqué, suite à ses diverses pérégrinations familiales, son déménagement au Canada, il ne lui reste pas grand chose de ses œuvres réalisées avant la fin des années 70. « J’ai fait plusieurs expositions à Liège avant de partir pour le Canada. Je ne me souviens pas de grand chose, sauf peut-être d’une exposition de groupe intitulée « Formes et couleurs en Roture ». C’était en 1971. Le Cabinet des Estampes de la Ville de Liège m’avait acheté des dessins. Ce sont eux avec le Musée d’art moderne et d’art contemporain qui ont présenté une de mes images « numériques » sur leur site web, il y a quelques semaine, où j’étais l’artiste du mois ». 


Je suis ici avec mon neveu Alexandre, et nous sommes en train de faire une peinture, de l'église de Ferrières si ma mémoire est bonne.
Alexandre est maintenant un adulte, marié, etc...
Le temps passe si vite.
C'est son atelier de peinture virtuelle
Et puis, dans les années 80, c’est la catastrophe. La térébenthine, les vernis, mais aussi des excès physiques antérieurs - Jean Detheux a aussi été un sportif de haut niveau avant de quitter Liège - ont raison de son système immunitaire. Il explique: "Un beau jour je me suis retrouvé victime de sérieuses allergies multiples, ainsi que les symptômes d'une forme d'arthrite que l'on appelle en anglais "post traumatic osteoarthritis". Cette dernière est aussi le résultat de mes erreurs de jeunesse alors que je pratiquais beaucoup de sports violents sans préparation... Moi qui, pendant des années faisais 5km de jogging tous les jours et près de 40 à 100 km à vélo par jour pendant 5 jours semaines, je me suis retrouvé incapable de faire quelque effort physique que ce soit, et comme je ne peux plus faire d'exercice, je me retrouve tout essoufflé au moindre petit travail".

Cela a dû être terrible, une grande détresse, un peintre qui ne peut plus exercer son art?

"Très vrai. Entre 1988 et 1996, c'est-à-dire jusqu'au moment où j'ai vraiment redémarré grâce à l'ordinateur, la vie ne semblait pas souvent valoir la peine d'être vécue. Une vraie descente aux enfers. C'est grâce à mon épouse, à son insistance que je m'y suis mis. C'est chez des amis de Montréal que je me suis installé pour la première fois devant un Mac équipé du logiciel "Painter". Ce fut une réelle révélation, le départ d'un renouveau qui continue toujours jusqu'à ce jour. Ce que je ne soupçonnais pas c'est (grâce à l'ordinateur) qu'il est possible maintenant de se servir de son corps pour créer des images numériques et qu'il n'est absolument pas nécessaire d'être technicien pour faire du beau travail....Il est maintenant possible de se créer un espace de travail sur l'ordinateur. Il s'agit d'une bulle dans laquelle les images se font à « travers» le peintre, et son rôle primordial (du peintre)  est de se prêter au processus, sans intervenir avec sa volonté si ce n'est pour l'empêcher de nuire à la genèse de l'image. L'ordinateur est en fait une extension de son corps et on peut travailler dans le numérique tout en étant ancré dans une corporéalité tout aussi physique que quand on travaille sur toile. Mais quand la transcendance s'opère que ce soit sur/par ordinateur ou sur toile, il n'y a de toute façon plus de corps, plus de peinture, plus de peintre. Ça se fait tout seul".

Quelques explications sur ce "nouvel art", ce nouvel outil. Artiste par ordinateur interposé? .

"Est-ce qu'on dirait artiste par pinceaux interposés? Je ne le crois pas et je perçois les ordinateurs surtout en terme d'outils, au même titre que mes anciens pinceaux. Avec quand même des différences très significatives: tout d'abord, et c'est là pour moi une vraie révolution, la peinture (tout l'art en fait) traditionnelle est toujours à cheval entre deux extrêmes. Si on pousse trop loin on perd l’œuvre. Si on ne pousse pas assez, elle demeure à un niveau très "pompier". Une image semble également se situer presque toujours à un point à partir duquel on peut explorer des possibilités infinies, mais le problème avec les médias traditionnels est que dès que l'on décide de suivre son intuition, et que l'on commence à modifier l'image afin d'explorer une ou plusieurs de ses possibilités, on perd l'original sans garantie de découverte d'une chose valable. On va peut-être aboutir à quelque chose de "mieux" mais ce point de départ est, pour toujours, perdu. Et parfois on aboutit à un gros "caca". On a alors perdu sur les deux tableaux. Avec l'ordinateur rien n'est perdu. On peut créer une image et dès qu'elle nous suggère un autre chemin, on peut engranger cette image «Save as», suivre ses suggestions, garder tous les moments qui nous intéressent et se retrouver avec une collection d'images là où auparavant nous n'en aurions eu qu'une et parfois même aucune! 


Dessin fait au fusain, en 1978-79.
Plusieurs de ces dessins sont visibles sur un de mes sites web: http://www.vudici.net/awn/paintbox

_th.html
Ce groupe d'images est à voir si on désire comprendre ce que je fais comme travail. On peut également y visionner un petit film d'animation qui montre les différentes étrapes de la genèse de ces images.

Voici la sixième image d'un groupe de quinze qui peut être vu ici:

http://www.perth.igs.

net/~jcydp/HTML/Group

_G.html

Cette série a été transformée en un petit film d'animation visible ici:

http://www.vudici.net/

movies/G1/G1.html

Toute cette «angoisse existentielle» qui se trouvait au cœur même du travail par peinture physique, cette angoisse est maintenant remplacée par d'autres sentiments, la plupart assez inhabituels, et qui vont exiger de nous que nous réfléchissions en profondeur sur la nature même de nos images, de nos processus mentaux par lesquels nous arrivons à ces images. A mon avis, nous avons grand besoin de trouver/créer une nouvelle forme d'imagination visuelle. C'est Giacometti qui avait tout à fait raison quand il disait «Que ça rate, que ça réussisse, après tout, c'est secondaire.» Cela rejoint une phrase que j'ai entendue en Mai 68 et qui ne m'a jamais quittée depuis: «Soyez réaliste, exigez l'impossible...»

C'est effectivement une philosophie qui a du bon. Surtout pour ceux qui n'ont pas grand chose et qui mériteraient d'avoir plus. Pourquoi ce qui est bon pour une minorité de privilégiés ne le serait pas pour tout le monde?

Pas de regrets par rapport à l'artiste "physique" d'avant?

«Toutes les images vues et créées sur un écran d'ordinateur sont d'une luminosité incroyable. Il existe bien peu de peintures «physiques» capables de rivaliser en luminosité avec une image numérique, même moyenne. Même si je retrouvais une santé qui me permette de refaire de la peinture à l'huile, je crois que je serais assez déçu par ce processus, sauf peut-être en ce qui concerne la «texture» et la physicalité de la vraie peinture. Dès qu'une image est faite sur ordinateur, elle peut être partagée de multiples façons. On peut la copier sur CD et la distribuer ainsi: on peut aussi l'imprimer avec des imprimantes de haute qualité, mais surtout et c'est une façon de montrer mon travail qui devient de plus en plus partie prenante du travail lui-même, il y a le web.

Il faut bien comprendre que cette image n'existe pas vraiment, du moins en tant qu'original. Même si j'imprime une de mes peintures virtuelles sur papier, ce ne sera jamais qu'une copie d'un original qui en réalité n'existe sur aucun support sauf en tant qu'information numérique peut-être, c'est à dire des 0 et des 1 sur un disque dur.»

L'Internet est une chose extraordinaire bien que j'aie peur qu' il ne tombe aux mains d'intérêts strictement commerciaux, ce qui risque d'étouffer ses possibilités d'ouverture à une autre façon de communiquer, de créer.

En trente années de carrière, j'ai présenté pas mal d'expositions, soit en solo ou en groupe. J'ai maintenant deux sites web qui reçoivent en une semaine, à eux seuls, plus de visiteurs que mes expositions en ont accueillis en trente ans! Finalement, il y a cet univers extraordinaire de l'image qui se présente et se déroule dans le temps! En peinture traditionnelle, seul le peintre a l'expérience de l'image telle qu'elle a été pendant sa genèse... L'ordinateur permet lui de capturer tous les moments de la vie de l'image et même de se servir de ces moments là pour en construire d'autres. Il est possible non seulement d'enregistrer toute la genèse d'une image, mais aussi de manipuler cet enregistrement et d'en faire «autre chose.»

Comme vous pouvez le constater, Jean Detheux est maintenant véritablement un autre homme, un autre artiste. Il vous parlerait de son art pendant des heures et des heures. Et sa façon simple de dire des choses qui finalement ne sont pas si simples que ça pour le profane que je suis en peinture, m'envoûte littéralement. Pourtant nous ne nous sommes connus que par web interposé. Ça me semblait aussi un peu froid, immatériel, voir inhumain, mais finalement, quand on sait bien se servir de cet outil, c'est presque comme si votre interlocuteur était en face de vous et avec le système "webcam" ce serait tout à fait ça. Mais les versions les plus performantes ne sont pas encore vraiment à la portée de tout le monde. Mais revenons à nos moutons.

Que dire à un jeune qui voudrais se lancer dans l'art cybernétique?

«Fais les beaux-arts, dessine et dessine et dessine encore, jusqu'à ce que le dessin te soit, à la fois, aussi naturel que ta respiration (devienne en fait ta respiration), et en même temps, t'ouvre constamment des horizons aussi étranges et inconnus qu'un paysage d'une planète lointaine, bien que ta source d'inspiration soit ancrée dans ton quotidien. Alors l'ordinateur sera ton outil, pas ton maître.» 


Voici la septième image d'un groupe de neuf qui a démarré à partir d'une photo d'un accident de train qui a eu lieu en Belgique.

Il rend hommage au machiniste qui y a perdu la vie. 

La série au complet peut être vue ici:

http://www.perth.igs.net/~jcydp/

SA_Painter/Tonio/Tonio.html

 

Que restera-t-il de l'art cybernétique d'ici 100, 200 ans?

«Comme par nature l'art sur support électronique n'existe pas de manière physique, il peut être facilement transféré d'un support électronique à un autre et ce, pendant aussi longtemps que nous en aurons envie.

Mais c'est là que se situe sa principale faiblesse: il y a maintenant (et cela ne fait que commencer) tellement d'informations, que nous allons devoir faire de plus en plus de choix, et j'en suis certain, pas toujours judicieux. Mais cela n'est pas en soi tellement différent de ce qui se produit déjà maintenant. Que de fois, sur le web, je me suis fait dire que j'étais un vrai dinosaure parce que je me référais toujours à par exemple, Rembrandt et Cézanne, eux qui sont maintenant perçus (s'ils sont perçus du tout) comme des «DWE» (Dead white europeans - des Européens, blancs et morts!)....Les oeuvres d'art, virtuelles ou non, vont bien plus souffrir des ravages causés par l'homme que par ceux causés par le temps.»

C'est tout ça Jean Detheux, mais c'est aussi celui qui crie haut et fort qu'il faudrait un José Bové de la culture. Qu'il n'y a pas que le fric dans la vie.

Jean Detheux, c'était aussi, certains s'en souviendront certainement, un excellent hockeyeur qui a fait les beaux jours du CPL entre 61 et 70. 


Jean Detheux est porté en triomphe après un match décisif contre "La Haye". Dans les années 60, on parlait souvent de lui dans "La Meuse"
Photo prise lors du rallye du "Tour de Belgique" en 1966. Je suis au volant d'une "Méan" (voiture à châssis tubulaire, à moteur central, à deux places, avec un moteur Ford super gonflé, construite à Liège).
Mon navigateur est Adolphe Hemblenne, alors mieux connu sous le nom de "Moustique."
Nous avons eu un accident très grave pas loin de La Roche, Moustique fut gravement brûlé, j'ai subit une commotion cérébrale, et la voiture fut complètement détruite. Nous sommes tombés dans un vallon en bordure de la route, la voiture a fait plusieurs tonneaux avant de brûler complètement.
Mais trêve de bavardage, je vous laisse maintenant le plaisir d'aller visiter les sites où Jean Detheux expose ses oeuvres, fixes ou mobile. Pour cela, il vous suffit d'aller sur le site de «Animation World Network» http://www2.awn.com/showcase/index.php3?ltype=Artistpage&artist_no=26  ou encore au «Digital Art Musem»  www.Digitalartmuseum.com/.

Après cela, je crois que vous aurez compris pourquoi j'affirmais en début d'article, que Jean Detheux était un artiste que l'on n'avait pas le droit d'ignorer. Surtout à Liège d'où il est originaire.

Et si vous souhaitez encore en voir plus de l'oeuvre de Jean Detheux, vous pouvez aller sur les 3 sites suivants: http://www.suspendadumbration.net/, http://www.vudici.net et http://www.nondidjuti.net. Quant à son épouse Carol, qui travaille également sur le web, elle conçoit des sites Internet, vous pouvez la voire sur le site  http://www.dpimage.com et ce n'est pas mal du tout.

Gaston Lecocq

 
Ce reportage a été réalisé par Gaston Lecocq pour le journal "Proxi-Liège"


Autre reportage de Gaston Lecocq:

Cinéma : ce dimanche, hommage à un Liégeois au Festival du Nouveau Cinéma à Montréal



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